Publié dans Politique

Conjoncture politique - « Le coup d’Etat n’est pas une solution », selon l’UNDD

Publié le vendredi, 12 mars 2021


Resté quasi – silencieux  depuis le décès du Professeur Albert Zafy en 2017, le parti UNDD (Union Nationale pour le Développement et la Démocratie) s’est réveillé de son sommeil. Le parti fondé par le défunt homme au chapeau de paille a fait une déclaration, hier, à la Villa Elisabeth à Ivandry avec à sa tête, l’ancien ministre Manoro Régis qui assure la fonction de président national par intérim. Ayant fait abstraction de toutes participations aux élections depuis plusieurs années, cette formation politique sort du silence dans un contexte de crise sanitaire douloureuse pour la population. Cette formation politique fait un constat sombre de la situation politique du pays. Selon ce parti, Madagascar traverse une crise qui risque encore de s’intensifier. Suite aux récentes manœuvres de l’Opposition, l’UNDD déclare que « le coup d’Etat n’est pas une solution ».
Plus loin, la formation politique semble lancer un clin d’œil à l’endroit des tenants du régime en invitant le Président de la République à mettre en place une « nouvelle République » en vue de regarder dans la même direction. Et les membres du parti de déclarer que « le problème est l’affaire du pays entier et tous les acteurs doivent se mobiliser pour le résoudre ». Des propos qui semblent faire allusion à un appel pour un Gouvernement d’union nationale. En tout cas, le parti UNDD n’a pas fait de déclaration directe dans ce sens. En revanche, les membres de la formation politique lance un appel à l’endroit de tous les partis politiques à faire preuve de solidarité en vue de construire un pays digne pour les générations futures.
 Le sommet du pouvoir ne cesse de faire l’objet de convoitise par les partis politiques, surtout ceux qui sont en dehors du régime. A preuve, les nombreuses manœuvres orchestrées par les membres de l’Opposition ces derniers temps. Au lieu de se positionner en alternative avec des propositions concrètes, l’Opposition s’érige malheureusement en ennemi de la Nation visant à tout prix à discréditer voire détruire les dirigeants pour s’emparer du pouvoir. Outre les défis du développement, le régime doit ainsi faire face à ces diverses propositions parfois contradictoires et même fantaisistes des acteurs politiques.
La Rédaction

Fil infos

  • Au lendemain de mai 1972 - Madagascar au rendez-vous des actes manqués
  • Antananarivo - Un concours de propreté pour les 192 Fokontany
  • Maminiaina Ravatomanga - « Nous répondons à nos détracteurs par nos valeurs »
  • Maison de force de Tsiafahy - Le meurtrier de Nanah déclaré évadé
  • Lac Iarivo et Village Artisanal - Deux projets phares pour transformer Ivato et Antananarivo
  • ACTU-BREVES
  • Actu-brèves
  • Vol de bovidés - Durcissement des peines en vue
  • Collecte de riz 2024 - L’Alaotra-Mangoro se prépare
  • Assemblée nationale - Pas de face-à-face ministres-députés avant juin
Pub droite 1

Editorial

  • Date maudite !
    Treize mai, date à effacer ! Ce samedi, jour pas comme tous les autres samedis, 13 mai 1972, date où les mouvements de grève des étudiants grossis par tous les élèves de la Capitale, prenaient une allure radicale, point de non retour, sur l’Avenue de l’Indépendance, devant l’Hôtel de Ville, baptisée désormais Place du Treize mai. Il y a cinquante-trois ans en ce jour du 13 mai 2025, les Forces républicaines de sécurité (FRS) chargeaient à balles réelles les manifestants à Analakely devant l’ancien Hôtel de Ville. Le sang a coulé ! Il y a eu des morts et des morts ! Les choses allaient se précipiter. Pris de panique sinon aux abois, feu Président de la République Philibert Tsiranana enchaînait des décisions qui aboutirent, au final, à la chute du régime PSD. Le Général de Division Gabriel Ramanantsoa, Chef d’ Etat-major de l’Armée prit les rênes du pouvoir suite…

A bout portant

AutoDiff